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Chili 1/2 – Le sud de Santiago

26 Novembre 2017 , Rédigé par Famille ROPTIN Publié dans #2017 - CHILI

Un aperçu furtif du sommet du volcan Osorno. Entre nuage et ciel bleu, à l'image de notre séjour dans le sud du Chili

Un aperçu furtif du sommet du volcan Osorno. Entre nuage et ciel bleu, à l'image de notre séjour dans le sud du Chili

19 novembre. Dans un mois, nous reprendrons l’avion à Santiago, direction la France. Un mois, c’est déjà plus que la plupart des vacances « normales », on a encore du temps devant nous. Mais on ne peut s’empêcher de se dire aussi que la plus grande partie de notre voyage est derrière… Ce qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour tout le monde !

Si Charlyne est parfois partagée entre l’envie de rentrer et celle de continuer, il y a en a une qui répond invariablement oui à la question « tu as hâte de rentrer ? » : c’est Alice. Non pas qu’elle semble pour le moins malheureuse en vadrouille, mais on sent qu’elle a besoin de retrouver ses repères. Et il faut dire aussi que la semaine qui vient de s’écouler depuis notre arrivée au Chili n’a pas été la plus fun.

Notre slogan jusque-là : « au Chili, temps pourri ! » En fait je pense que nous avons eu beaucoup de chance pour la partie Argentine, et que nous en avons eu un peu moins pour la Patagonie Chilienne.

Récapitulons donc cette première semaine.

Résumé du trajet dans le sud du sud depuis Buenos Aires.

Résumé du trajet dans le sud du sud depuis Buenos Aires.

Punta Arena : il ne s’agissait que d’une escale pour reprendre l’avion vers Puerto Montt, dans le nord de la Patagonie chilienne. Mais nous avons tout de même 2 nuits sur place, et des ambitions très limitées : faire une vraie séance de devoirs, faire une lessive, et organiser notre périple Nord Chili / Bolivie / Pérou, tout récemment décidé, entre fin novembre et mi-décembre. Car nous avons un peu adapté le programme de fin de voyage : plutôt que de flâner au Chili (on avait prévu très large…), nous retrouvons le 27 novembre à Santiago les parents de Charlyne pour un tour qui devrait intégrer Atacama (Chili), Uyuni (Bolivie), Lac Titicaca (Bolivie / Pérou) et Cusco / Machu Pichu (Pérou). Bref la pluie froide qui tombe à Punta Arena pour notre journée sur place comme pour notre départ ne nous perturbe pas trop, on n’avait pas vraiment prévu de sortir !

Les palafitos. J'avoue avoir un peu retouché, avec la lumière des nuages on ne voyait pas trop les couleurs...

Les palafitos. J'avoue avoir un peu retouché, avec la lumière des nuages on ne voyait pas trop les couleurs...

Chiloé : là on cherche les ennuis.  Si l’on veut du soleil, ce n’est clairement pas la destination à retenir, le climat sur cette grande île ferait passer Brest pour une ville de la côte d’Azur. En gros quand il y a du soleil, c’est qu’il va bientôt pleuvoir.

Pour autant, Chiloé n’est pas dénuée d’intérêt, loin s’en faut.

Nous y passerons 2 journées et 2 nuits, juste après notre arrivée à Puerto Montt et la récupération d’une voiture de location qui nous emmènera jusqu’à Santiago. Celle-ci n’est pas indispensable sur l’île, où des bus assurent une bonne desserte des principaux points d’attraction, mais c’est quand même plus simple – et tout aussi économique.

Chiloé est d’abord célèbre pour ses églises, dont un certain nombre sont classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Leur particularité ? Elles sont en bois. A l’extérieur, ça donne souvent des couleurs vives et une architecture bien typique. A l’intérieur, quand on peut y rentrer (elles sont souvent fermées) ambiance cosy et chaleureuse du lambris, je ne serais pas surpris qu’ils servent du vin chaud à la fin de la messe.

L'église en bois d'Achao (à vos souhaits), sous un rare rayon de soleil.

L'église en bois d'Achao (à vos souhaits), sous un rare rayon de soleil.

L’autre particularité architecturale de Chiloé, ce sont les maisons sur pilotis. Vue la pluviométrie et la topographie particulièrement vallonée, ce choix a dû s’imposer de lui-même. Mais à certains endroits, le concept des pilotis est allé jusqu’à construire des maisons (toujours en bois) au-dessus des surfaces inondables en bord de mer. Ce sont les palafitos, que l’on retrouve dans la ville principale Castro, et dans l’une desquelles nous poserons nos valises avec bonheur.

Notre première journée sur place va être consacrée à la visite… d’une autre île ! En fait Chiloée comporte tout un archipel de petites îles, situées à l’abris de la grande (côté est donc), et plus ou moins bien reliées à celle-ci. Celle où nous nous rendons, Quinchao, est desservie par des bacs, et nous débarquons 30 minutes après notre départ de Castro. Visite des villages et de leurs églises, passage par la côte, et déjeuner dans un bon resto de poissons et fruit de mer à Achao , la journée va vite passer, avec un soleil qui se montre de temps en temps.

La côte est et son archipel d'ïle, à l'abri de l'océan (mais pas des 2 énervés sur la photo)...

La côte est et son archipel d'ïle, à l'abri de l'océan (mais pas des 2 énervés sur la photo)...

Pour la seconde journée, nous optons pour une ballade dans le parc national de Chiloé, côté Cucao. L’endroit est assez sauvage, et désert en cette période. Avec un temps venteux et menaçant, on va rapidement admirer l’océan Pacifique qui frappe la côte ouest avant de repartir pour le continent.

Chiloé nous a donné l’impression d’un endroit vraiment à part – géographiquement, culturellement – mais il nous aurait certainement fallu plus de temps pour s’en imprégner… Et vu la météo, cela nécessite quand même un peu de courage !

La côte ouest de Chiloé, exposée à l'océan qui ne semble pas si pacifique que ça.

La côte ouest de Chiloé, exposée à l'océan qui ne semble pas si pacifique que ça.

Puerto Varas

Comme pour Chiloé, on s’était préparé à rester quelques jours de plus si l’endroit nous plaisait, mais vue la météo nous ne resterons que 2 nuits, soit une journée sur place. Notre arrivée, après une assez longue route, ne manquera pas de piment : profitant du wifi dans le bac qui nous ramène de Chiloé, Charlyne avait réservé rapidement une « cabanas ». Mais à notre arrivée sur place, en passant devant l’adresse indiquée, on aperçoit par une grande baie vitrée un type affalé sur un canapé, et une fille qui fait des pompes. Drôle de façon d’attendre notre arrivée de la part du gérant, mais pourquoi pas… Après avoir sonné, la sportive (une québécoise) et l’indolent (un américain, n’en tirez aucune conclusion), se révèlent être des clients qui occupent le logement depuis la veille et pour 2 jours encore. Ils ont l’air très embêtés (la fille va jusqu’à nous proposer de dormir là si on ne trouve rien d’autre), mais la situation nous fait plutôt marrer : vue l’affluence en cette avant saison, nous n’aurons pas de soucis pour trouver un autre logement, en l’occurrence une sorte de rooftop improbable d’un hôtel du centre, au final super sympa et pas cher !

Frutillar à proximité de Puerto Varas : Schön !

Frutillar à proximité de Puerto Varas : Schön !

Si Chiloé à une culture à part, Puerto Varas et la région des lacs possèdent également une particularité : de nombreux immigrants allemands sont venus s’y installer au 19ème siècle, et l’on retrouve, en plus de nombreux touristes germaniques, de nombreux éléments d’architecture et de culture (y compris les jardins très fleuris !) qui en témoignent. Le plus saisissant étant sans doute le pittoresque village de Frutillar, où nous nous arrêterons en chemin vers Pucon pour déjeuner et visiter son musée sur l’immigration allemande : chalets cossus en bois coloré, jardins fleuris et taillés au cordeau, rues larges et trottoirs impeccables, je ne connais pas suffisamment l’Allemagne pour faire des comparaisons mais ça ne ressemble pas à ce que l’on a vu jusque-là en Amérique du Sud !

 

Un petit cratère sur les contreforts de l'Osorno, déjà un peu de neige !

Un petit cratère sur les contreforts de l'Osorno, déjà un peu de neige !

Pour ce qui est des visites, notre journée sur place nous réserve un temps presque dégagé. En tout cas il ne pleut pas, et le soleil perce parfois. En plus des lacs, la région est dominée par de nombreux volcans, dont nous ne verrons malheureusement que les pieds, la tête restant désespérément dans les nuages. Nous ferons une marche très sympa sur les flancs du volcan Osorno, on est juste un peu surpris par la présence de la neige et d’un télésiège, d’autant que la météo de ces derniers jours oblige les chasses neiges à fonctionner à nouveau. Nous qui espérions retrouver un temps chaud et clair en remontant vers le nord, on en est pour nos frais !

C'est l'été à Puerto Varas ! Enfin presque...

C'est l'été à Puerto Varas ! Enfin presque...

Pucon

On a adoré Pucon.

Je pense qu’on aurait tout autant adoré Puerto Varras si le soleil avait bien voulu y briller, les deux villes proposent à peu près le même programme en termes de rando et d’activité en extérieur. Puerto Varas semble même un peu plus authentique que Pucon, qui fait vraiment village pour touristes. Mais c’est à Pucon que le Chili nous a enfin révélé le bleu de son ciel. Et ça change tout.

Encore que notre première journée sera en demi-teinte. Une balade dans le parc de Huerquehue, après plusieurs jours de pluie / neige, c’est sacrément boueux ! On finira même par faire demi-tour, non sans avoir insister, devant des obstacles qui ne semblent pas franchissables pour nos chaussures de rando plutôt légères. Mais au retour, le temps s’est enfin dégagé, et l’on distingue pour la première fois un des volcans (en l’occurrence le Villareca). C’est saisissant, on peine à croire à la réalité de la forme de cône parfait et du blanc immaculé de la neige qui le recouvre.

Première rando sous le soleil... lessive et lavage de chaussure au programme.

Première rando sous le soleil... lessive et lavage de chaussure au programme.

Et c’est bien cela l’attraction phare de Pucon, le volcan Villareca qui domine la ville – et qui a même contraint à son évacuation, en 2015, lors de sa dernière éruption. Son sommet culmine à un peu plus de 2800m, pas très haut dans l’absolu, mais bien au-dessus des plaines qui l’entourent. Du coup son ascension n’en est pas si simple, même si 20 000 personnes le font chaque année. Seul hic : il faut avoir 12 ans minimum. Ce sera donc pour moi une aventure « solitaire », si l’on met de côté les 11 autres membres de mon groupe (Aguaventura), les 4 guides, et tous les autres groupes qui vont faire l’ascension ce lundi 20 novembre. Il y a sur Pucon 35 agences accréditées, chacune pouvant emmener 12 personnes par jour – en cette belle journée (qui fait suite à plusieurs jours de disette…) on doit être à un peu plus de la moitié du maximum, environ 200 personnes. Pour qualifier la difficulté de la randonnée, on nous précise : ce n’est pas une balade du dimanche, mais ce n’est pas non plus l’Everest. Vous me direz, on peut dire ça de beaucoup de randonnées… 

Le volcan Villareca, vu depuis la ville du même nom. Le sommet n'est qu'à un shoot de basket.

Le volcan Villareca, vu depuis la ville du même nom. Le sommet n'est qu'à un shoot de basket.

Il y a 1600m de dénivelé quand le télésiège en bas ne fonctionne pas, ça monte en permanence et de plus en plus (il suffit de regarder la forme du volcan…), et on est sur la neige du début à la fin. On voit d’ailleurs quelques skieurs en peau de phoque qui partent en même temps que nous. La montée va durer environ 6 heures, et j’avoue qu’au début le rythme donné par le guide m’a un peu surpris. Toutes les montées que j’ai pu faire en montagne l’hiver ont été coachées par les cousins Lions, Titof en tête, et le rythme en était pour le moins… soutenu ! Malo monterait certainement en moins de 2h… Mais le groupe est assez hétérogène, et c’est sans doute le tempo qui permet à une majorité d’arriver au sommet. D’ailleurs 3 personnes n’iront pas au bout dans notre groupe. Au-delà de l’effort physique s’ajoute sans doute aussi un petit stress de la pente toute gelée sur la fin. C’est la première fois que je marche avec des crampons, et c’est tout simplement génial, l’accroche est parfaite sur la neige gelée. Mais c’est clair qu’il vaut mieux éviter de se casser la figure sous peine d’un « direct fly to Pucon », comme nous promet notre guide, tout en nous expliquant comment nous retenir avec notre piolet en cas de chute - le genre de consigne qu’il y a peu de chance que tu réussisses à appliquer le moment venu…

Bref, avec un minimum de condition physique, l’ascension ne posait pas de problème… ce jour-là du moins. Mais comme toujours en montagne, les conditions peuvent être très différentes d’un jour sur l’autre : une neige fraiche ou fondu, du vent, des plaques de verglas… et ça peut certainement tourner au calvaire, il est fréquent que les guides fassent demi-tour.

Vue sur le cratère depuis le sommet. Pas de doute, ce volcan n'est pas éteint.

Vue sur le cratère depuis le sommet. Pas de doute, ce volcan n'est pas éteint.

Cela rend d’autant plus gratifiant d’être arrivé en haut, d’avoir pu observer le cratère de près (pas trop non plus, un pas de plus et c’est la dégringolade pour finir dans la lave…), et d’avoir pu profiter de l’impressionnant panorama sans nuage. Même si tout est assez éloigné autour, on aperçoit 2 autres volcans (a priori le Llaima au nord, et le Lanin au sud est, sur la frontière argentine), et l’on pourrait assez facilement dessiner la carte de la région de Pucon et Villareca.

Au retour à Pucon Charlyne m’apprend l’arrivée de Gwendal en Martinique, après sa traversée de l’Atlantique en solitaire à la voile. Lui aussi a atteint son sommet ce jour-là, et dans l’échelle qui va de la balade du dimanche à l’Everest, il est beaucoup plus près (si ce n’est au-delà) de l’Everest !

 

Vu du sommet sur le volcan Lanin. La photo d'avant, je faisait un grand sourire aussi, mais j'avais le masque...

Vu du sommet sur le volcan Lanin. La photo d'avant, je faisait un grand sourire aussi, mais j'avais le masque...

L’autre point fort des environs de Pucon, ce sont les sources thermales. S’il y a bien une activité qui fait l’unanimité chez les petits lus, c’est celle-ci ! Notre première expérience remonte à la Nouvelle Zélande, et dans la foulée nous avions aussi profité des « onsens » japonais. Cette fois-ci, après les « hot springs » des rocheuses canadienne, nous allons donc expérimenter les « termas » chiliennes. Une première fois après notre randonnée dans la boue à Huerquehue, malgré ce dimanche d’élection présidentielle, nous parviendrons à trouver des thermes ouverts : Huife, 3 grands bassins entre 30 et 45°, en bord de rivière et dans un cadre verdoyant et lumineux, on trouve ça vraiment top. Mais en repartant de Pucon, nous ferons le crochet par les Termas Geometricas, que l’on va placer en tête de tous les thermes faits jusqu’ici. Nous nous garons sur un parking vide à 11h du matin, qui se trouve être l’heure d’ouverture (on pensait que c’était 10h…). Grand soleil, air vivifiant, on pénètre dans une sorte de canyon sur une longue passerelle en bois. Les thermes se trouvent dans ce canyon qui est traversé par un petit torrent, entre l’entrée et une cascade finale 400m plus loin. On trouve une bonne vingtaine de bassins en pierre, aux températures échelonnées entre 35 et 43° (on testera, pour étendre la palette, l’eau du torrent à 6°C), qui sont reliés entre eux par des passerelles en bois. Tout est soigneusement aménagé dans un cadre naturel magnifique, et si l’on ajoute le soleil qui éclaire la majorité du canyon et l’absence de foule, on est en plein dans notre moment VIP…

Termas Geometricas, c'est tout de bon (pardon, une réminiscence brésilienne...) !

Termas Geometricas, c'est tout de bon (pardon, une réminiscence brésilienne...) !

Pichilemu

J’aurais voulu pouvoir commencer ce paragraphe par « Bertrand, avant de lire la suite, prépare-toi un petit remontant… ». Mais ce ne sera, malheureusement, pas nécessaire.

Si Pichilemu est avant tout un haut lieu du surf au Chili, c’est également, en octobre et novembre, un paradis du windsurf dont les images m’ont souvent fait rêver. Et comme c’est sur notre route vers Santiago, j’avais sans trop de difficulté convaincu Charlyne d’y faire une halte.

Pour le windsurf, il faudra repasser, nos 3 journées sur place seront pétolesques, même si elles font suite apparemment à une longue période très venteuse. Pichilemu, c’est un peu le complémentaire de Jeri : le vent n’est pas garanti, mais par contre il semble toujours y avoir des vagues. Et quelles vagues !
 

Au-delà de la pointe de Punta dos Lobos, une côté spectaculaire et des vagues non moins impressionnantes.

Au-delà de la pointe de Punta dos Lobos, une côté spectaculaire et des vagues non moins impressionnantes.

Nous louons une « cabanas » sur les hauteurs, juste au sud de Pichilemu, avec une vue magnifique sur le spot de Punta de Lobos. Apparemment la houle est plutôt plus petite que d’habitude ces jours-ci. Ça tombe rudement bien, sinon je n’aurais même pas osé m’aventurer en SUP là-bas. Ce sera, comme à chaque fois, un peu compliqué de trouver un SUP de vague à louer, mais après avoir âprement cherché (et un peu saoûlé tout le monde) pour avoir une planche convenable, j’irais 2 fois à l’eau.

Les + du spot de Punta de Lobos : ça déroule parfaitement, la vague est longue et assez rapide, et ce n’est pas la foule, du moins à cette époque et en semaine.

Les - : l’eau est froide (comme à Tofino, ~14°C), et pour la première partie de la vague (celle qui enroule la pointe rocheuse), il faut savoir slalomer entre les rochers au pied de la falaise, et ne pas tomber au mauvais moment.

 

Vue sur le spot de surf... et de slalom !

Vue sur le spot de surf... et de slalom !

Autant dire que je vais rester sur la seconde partie, qui termine sur une belle plage de sable noir. La vague y est un peu moins creuse et plus difficile à attraper, mais le paddle compense cette difficulté, surtout avec une planche assez grosse. Et une fois que c’est parti, il n’y a plus qu’à laisser glisser pour un long surf à fond tout droit (de toute façon, de ce côté-là, je ne sais pas faire de virage…). Pour la deuxième session, je serais accompagné par José Luis, le propriétaire de la cabanas que nous louons, lui aussi adepte du SUP, et qui a une stratégie bien à lui : il reste dans la zone de déferlement, prend une vague rapidement, et passe beaucoup de temps à patauger pour revenir à chaque fois. Je reste quant à moi prudemment en dehors de la zone de déferlement, attendant qu’une belle vague s’approche suffisamment pour l’attraper, mais évitant, à de rares (mais notables…) exceptions près, de me prendre les séries dans la tronche. Pas beaucoup de vagues prises au final, mais à chaque fois du pur bonheur.

Au moins là, je n'ai pas de rochers...

Au moins là, je n'ai pas de rochers...

Nous ferons quelques balades dans les environs le long de la côte. On est clairement avant la saison, Pichilemu est encore un peu en sommeil. En revanche le printemps a bien réveillé les fleurs, même les cactus sont colorés. Que ce soient le long des plages ou sur les falaises, avec l’océan et son impressionnante houle en arrière-plan, on se rince l’œil. Quant au verre de Pisco, face au coucher du soleil dans la mer, depuis la véranda de notre logement ou à la terrasse d’un bar, il est encore meilleur que d’habitude !

Pour les enfants, ce seront les 3 dernières journées de devoirs « officiels », c’est-à-dire avec les cahiers et livres d’exercice. Pour la suite, nous faisons le choix – l’occasion faisant le larron – de nous alléger au maximum. Nous allons en effet laisser un de nos 2 sacs de voyage à Santiago, chez le neveu de ma collègue (et néanmoins amie) Agnès. Vêtements surnuméraires, bibelots superflus (tiens, une guitare mexicaine, merci Matthieu et Christophe ! et ballon de basket) et cahiers attendront donc notre retour après notre boucle Nord Chili / Bolivie / Pérou. Ça devrait nous simplifier la vie dans les nombreux transports qui nous attendent, surtout que le port d’un sac de 20 kg à 4000m d’altitude n’est sans doute pas chose facile. Plus facile néanmoins, mais tant pis, que de ne pas faire de tâche sur l’unique pull ou pantalon que nous emportons pour 2 semaines (on fera des lessives quand même…). Gros défi donc pour Adrien et Alice ! Vous verrez le résultat sur les photos…

Couché de soleil à Pichilemu depuis notre cabanas, avec un invité surprise.

Couché de soleil à Pichilemu depuis notre cabanas, avec un invité surprise.

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